En cette fin d'année, l'équipe TALENTS & TRAJECTOIRES vous propose de jouer avec ce calendrier de l'Avent du 1^er au 25 décembre ! Jour après jour, case après case, pénétrez dans les coulisses du réseau TALENTS & TRAJECTOIRES, faites connaissance avec ses membres, enrichissez votre connaissance des talents et jouez en répondant aux questions... La personne qui aura apporté le plus de bonnes réponses remportera un Diagnostic de talents !

Pour participer au jeu, rendez-vous chaque jour sur le calendrier de l'Avent à partir du vendredi 1^er décembre 00h01 et jusqu'au lundi 25 décembre 23h59, répondez à la question du jour et renseignez votre adresse Email. Nous avons glissé quelques indices pour vous aider !

Pour accéder au calendrier en pleine page, cliquez ici. 

Le Diagnostic de talents

Un cadeau idéal à Noël pour faire le point sur sa personnalité professionnelle, quel que soit son âge ou sa situation :

• Lycéen (à partir de la terminale)
• Étudiant
• Professionnel en poste ou en recherche d'emploi
• Retraité

D'une valeur de 750€, le Diagnostic de talents comprend 2 rendez-vous avec un professionnel de l'accompagnement de notre réseau. 

Dates du jeu

Le calendrier de l’Avent débutera le vendredi 1^er décembre 2023 à 00h01 et se terminera le lundi 25 décembre 2023 à 23h59.

Tous les jours, du 1^er décembre au 25 décembre 2023 inclus, le jeu sera accessible via ce lien.

L’annonce des gagnants se fera le mardi 2 janvier 2024 sur notre site www.talents-trajectoires.com et sur nos réseaux sociaux. 

Les gagnants

L'heure est venue d'annoncer le nom des gagnants à notre concours de l'Avent. Vous avez été nombreux à tenter votre chance chaque jour, ce qui nous a fait extrêmement plaisir. Aussi, grâce à la générosité de nos franchisés, nous avons décidé d'offrir 3 Diagnostics de talents au lieu d'un !

Toutes nos félicitations à :

• Joséphine Poidevin
• Christelle Bellemare
• Sylvain Combe

qui remportent chacun un Diagnostic de talents. 

Nous vous remercions pour votre fidélité et votre enthousiasme. 

L'équipe TALENTS & TRAJECTOIRES

6 conseils pour faire de l’entretien de recrutement une vraie rencontre !

Myriam Héritier, Responsable Développement recrutement et mobilité interne en entreprise et sophrologue, nous a partagé ses conseils pour faire de l’entretien d’embauche, non plus une épreuve mais l’occasion d’une vraie rencontre.

1. Être naturel, ça se prépare !

Pour Myriam Héritier, il est indispensable de préparer un entretien d’embauche pour montrer au recruteur que vous n’êtes pas là par hasard ! Pour cela, vous devez maîtriser le contenu de l’offre proposée et faire la démarche de vous renseigner sur l’entreprise et le secteur d’activité. Elle recommande également aux candidats de prendre des notes pendant l’entretien et d’avoir préparé leurs questions qui témoigneront de leur curiosité.

S’il y a une préparation sur laquelle il ne faut pas faire l’impasse, c’est aussi celle de votre présentation ! Oubliez le récit fleuve et chronologique de votre parcours… C’est le moment d’exprimer qui vous êtes sans quitter de vue le poste, et d’orienter la discussion sur le terrain où vous êtes le plus à l’aise, c’est-à-dire vos talents au travers de vos réalisations ainsi que vos motivations profondes.

2. Osez exprimer votre singularité

La singularité de votre candidature, de votre histoire, votre personnalité professionnelle, vos talents, vos aspirations, voilà ce qui vous permettra de faire la différence, de vous distinguer sans avoir à jouer un rôle de candidat. Gardez en tête que l’entretien n’est pas un interrogatoire mais une conversation qui doit vous donner l’occasion d’exprimer qui vous êtes, ce qui vous anime et que vous avez envie de partager avec l’entreprise.

Par exemple, vous pouvez mettre en valeur votre singularité en partageant des expériences aimées, dont vous êtes fiers, réalisées de façon naturelle et avec succès. Elles renseigneront le recruteur sur votre manière propre de fonctionner et sur les conditions de travail dont vous avez besoin pour déployer tout votre potentiel.

Pour mieux connaître ses candidats, Myriam Héritier s’intéresse aussi à leurs échecs et aux difficultés rencontrées et ce que cela leur a appris d’eux. Vous devez être capable d’en parler en montrant comment vous avez géré et quel apprentissage vous en avez tiré. 

Sachez encore exprimer vos besoins dans la relation avec votre manager, vos collègues, etc. Avez-vous besoin de directives fréquentes et détaillées ou bien préférez-vous qu’on vous livre seulement les grandes lignes stratégiques pour laisser toute la place à votre créativité ? Etc. Autant d’informations qui permettront au recruteur de vérifier votre capacité à vous adapter à votre environnement de travail et à vous intégrer dans l’équipe.

3. Profils atypiques, virages à 180° : privilégiez les entretiens réseaux

Votre cheminement professionnel ne suit pas une ligne droite ? Vos expériences ne collent pas avec le poste ou l’environnement dans lequel vous postulez ? Vous venez d’opérer une reconversion à 180° ? Mais vous êtes intimement convaincu que l’offre que vous venez de découvrir est faite pour vous ?

Il ne faut pas se mentir, selon les secteurs d’activité ou le type d’entreprise, cette singularité peut apparaître comme un frein pour le recruteur. Alors, comment s’y prendre ? Myriam Héritier conseille aux personnes ayant ce profil de ne pas hésiter à mettre en avant les habiletés qu’elles ont su convoquer (persévérance, inventivité, capacité relationnelle, etc.) pour se déployer en dehors des sentiers battus ou encore mener à bien leur reconversion. Et de s’exercer ensuite à transposer leur expérience au regard du profil attendu. Néanmoins, pour ces profils, la voie privilégiée, selon notre experte, reste les entretiens réseaux.

4. La curiosité, signe d’engagement

La curiosité est une qualité particulièrement appréciée des recruteurs. Être curieux, c’est faire preuve non seulement d’intérêt mais également d’une capacité à s’ouvrir à un environnement nouveau et à apprendre sans cesse. Préparez votre entretien pour être en mesure de poser des questions précises sur l’entreprise, sur le poste ou encore l’équipe… Vous montrerez ainsi au recruteur que vous êtes motivés et que vous avez le désir d’apporter votre contribution en tenant compte des éléments que vous aurez recueillis. C’est un véritable signe d’engagement de votre part.

5. Être spontané oui, mais jusqu’où ?

Être spontané oui, mais sans être trop à l’aise non plus. L’entretien de recrutement reste un rite de passage avec ses codes, dont certains peuvent varier d’un métier et d’un secteur à l’autre.

Tout d’abord, si pour Myriam Héritier, un entretien s’inscrit dans la règle des 80/20, à savoir 20% du temps de parole pour le recruteur et 80% pour le candidat, autorisez-vous toutes les questions qui vous permettront de mieux comprendre le fonctionnement de l’entreprise et au recruteur de mieux vous connaître, accueillez les temps de silence propices à l’intégration des informations échangées.

Concernant la tenue vestimentaire, renseignez-vous sur les codes de l’entreprise. À chaque métier, sa tenue vestimentaire, optez pour la carte de la sobriété.

6. Rendez-vous manqué ? Quelle leçon en tirer ?

La rencontre n’a pas eu lieu ? Vous n’avez pas été retenu ? N’hésitez pas à questionner le recruteur sur les motifs de son refus afin de pouvoir en tirer les bonnes conclusions et mieux rebondir pour la prochaine étape. Cette demande est légitime et le recruteur doit pouvoir vous faire un retour constructif et bienveillant. Le type d’entreprise que vous ciblez est-il en adéquation avec votre profil ? Visez-vous le bon poste ? Savez-vous valoriser votre parcours, votre personnalité professionnelle ? Partagiez-vous réellement les mêmes valeurs que l’entreprise ? Le recruteur a-t-il décelé une incompatibilité de caractère avec votre futur manager ou les membres de l’équipe ? Finalement, ce refus veut peut-être tout simplement dire que vous ne vous seriez pas déployé dans le poste. Dans tous les cas, appuyez-vous sur ce feedback pour questionner votre orientation professionnelle et si nécessaire réajuster votre trajectoire.

Myriam Héritier

Responsable Développement recrutement et mobilité interne en entreprise et sophrologue Propos tirés d'un Bistrot des talents organisé par TALENTS & TRAJECTOIRES le 5 octobre 2023 à Lyon

 

 

C’est bientôt la fête des grands-pères ! Voici une occasion d'interroger Xavier Cail sur l’importance des grands-parents dans la vie d’un enfant et en particulier sur le rôle du grand-père dans la reconnaissance de ses talents !

De manière générale, que représente le grand-père pour ses petits-enfants ?

Xavier Cail : Pour un enfant, le grand-père a la particularité d’être celui qui incarne l’histoire de la famille. L’enfant sait qu’il vient de son père mais il voit en même temps, que son père vient de son grand-père. Ainsi, le grand-père incarne les racines de sa propre histoire. Cette inscription dans le temps est majeure parce que nous avons besoin de la dimension du temps pour construire nos relations - qu’elles soient familiales, amicales ou professionnelles - et nous déployer grâce à elles. 

Qu’apporte, en particulier, cette relation avec le grand-père ?

X.C. : Cet enracinement dans le temps procure une réelle stabilité et une sécurité à l’enfant qui lui permettent de justifier sa propre existence. La présence des grands-parents lui indique qu’il n’est pas issu de nulle part, qu’il y a une succession de générations avant lui, qu’il appartient à une lignée, tout comme ses parents. Au-dessus de moi, il y a mon père qui assume sa propre vie, et encore au-dessus, mon grand-père qui assume aussi sa propre vie, etc. Un grand-père qui est heureux de vivre, montre à ses petits-enfants que la vie vaut la peine d’être vécue. Parler de leur histoire, transmettre, partager leurs joies, leurs peines, la manière dont ils ont réussi à dépasser les vicissitudes de la vie, tout cela fait partie de la vocation des grands-parents.

La conscience de leur héritage, à travers les grands-parents, aide-t-elle les personnes à trouver leur place dans le monde professionnel ?

X.C. : En effet, lorsque nous abordons la question de l’héritage, un nombre significatif de personnes que nous accompagnons nous parlent spontanément de leurs grands-parents. J’ai remarqué que cette conscience de leurs racines, de là d’où elles viennent, va souvent de pair avec un équilibre personnel, mais aussi avec une certaine responsabilité. Non pas une responsabilité qui écrase mais une responsabilité qui est conscience des dons reçus. Ayant reçu quelque chose de bon, les petits-enfants ont à leur tour le désir de transmettre cet héritage, à travers leur vie personnelle ou professionnelle. J’ai en mémoire le cas de Magali qui a souhaité renouer avec ses racines paysannes et qui s’est reconvertie dans la permaculture après avoir travaillé plusieurs années dans l’informatique.

Quel rôle peut jouer le grand-père, en particulier dans l’éducation des petits-enfants ?

X.C. : Un autre point me paraît en effet très important dans la vocation du grand-père, dans ce qu’il peut apporter de singulier. D’abord, éduquer, ce n’est pas faire rentrer ses enfants dans un moule, c’est bien les aider à grandir dans ce qu’ils sont, à se déployer, à donner leur pleine mesure à l’âge adulte. Or, nous savons à quel point il est difficile et délicat pour les parents qui ont la tête dans le guidon au quotidien, dans une vie qui s’accélère de plus en plus, d’aider leur enfant à accueillir qui il est avec sa propre personnalité, ses talents, sa singularité.  

C’est là que le grand-père, en particulier, peut avoir un rôle à jouer, en complément des parents. N’ayant pas la responsabilité du quotidien de l’enfant, il a davantage de recul et de temps pour jouer avec eux et les observer. Les grands-parents sont en effet à une très bonne place pour observer la singularité de l’enfant, qui se voit dès les premières années. Il y a énormément de petites pépites que les grands-parents peuvent percevoir et transmettre aux parents et/ou aux petits-enfants.

En quoi le grand-père est-il à la meilleure place pour éclairer les talents de ses petits-enfants ?  

X.C. : La responsabilité de nommer incombe en effet au père. Nommer la singularité d’un enfant, c’est lui permettre de l’accueillir et l’autoriser à la déployer. Cela ne veut pas dire qu’une mère ou une grand-mère ne peut pas le faire, mais il y a une dimension d’autorisation et d’envoi propre au père et au grand-père. Lorsqu’un grand-père peut faire ce retour aux parents pour qu’ils prennent conscience des talents de leurs enfants, ou bien à ses petits-enfants directement, c’est un vrai cadeau.

 

En septembre 2023, Cathy Maljournal du cabinet Pétillants talents implanté à l'Isle-Jourdain et membre du réseau TALENTS & TRAJECTOIRES, était au micro de Radio Fil de l'Eau pour nous parler des talents et de ce qui nous rend heureux au travail.

Au travers de la démarche TALENTS & TRAJECTOIRES, les personnes découvrent leur élan intérieur, ce qu'on appelle "talent" ainsi que leur désir profond d'être utile. Elles développent un nouveau regard sur le travail, bien au-delà de la question du métier." Cathy Maljournal